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Une voie réservée sur l’A13 pour fluidifier le trafic et encourager le covoiturage
Mis à jour le 28/02/2025
Dès le 3 mars 2025, une voie réservée aux mobilités collectives pourra être activée sur l’autoroute A13, entre les Yvelines et Paris, aux heures de pointe. Ce dispositif expérimental vise à réduire les embouteillages, encourager le covoiturage et améliorer la qualité de l’air.
Une circulation plus fluide aux heures de pointe
L’autoroute A13, empruntée quotidiennement par des milliers de conducteurs, connaît d’importantes congestions aux abords de la capitale. Pour y remédier, une voie sera réservée :
Sens province → Paris : sur 7 km, avec activation possible de 7h00 à 10h00 en semaine (hors vacances scolaires et jours fériés).
Cette voie sera accessible :
- Aux transports en commun (bus, autocars)
- Aux taxis
- Aux véhicules d’urgence
- Aux covoitureurs (minimum 2 personnes par véhicule)
Comment savoir si la voie est activée ?
Une signalisation spécifique permettra d’identifier la voie réservée :
- Un losange blanc marquera la voie dédiée.
- Des panneaux lumineux situés au-dessus de la route indiqueront l’activation.
- Une adaptation de la vitesse (70 km/h voire 50 km/h) limitera l’écart avec le reste du trafic pour garantir la sécurité de tous.
Quels sont les bénéfices pour les usagers ?
- Un gain de temps estimé à plusieurs minutes en cas de congestion.
- Une réduction de la pollution en favorisant le covoiturage.
- ️Moins de bouchons pour tous les automobilistes.
Quels contrôles et sanctions ?
Des caméras de contrôle assureront le respect de la réglementation. En cas d’infraction, une amende de 135 euros pourra être appliquée.
Cette expérimentation s’inscrit dans une démarche nationale visant à développer des alternatives efficaces à la voiture individuelle.
Pour en savoir plus, consultez le site de la Direction des routes d’Île-de-France (DiRIF) : www.dir.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr.
Un dispositif testé pendant trois ans
Cette voie réservée est mise en place à titre expérimental jusqu’en 2028. Son efficacité sera évaluée à l’aide de plusieurs indicateurs :
- Évolution des temps de parcours et des congestions.
- Impact sur la circulation des autres véhicules.
- Respect des règles par les usagers.
- Effets sur la sécurité routière et l’accidentologie.
Un observatoire des temps de parcours analysera ces données et des bilans réguliers seront publiés.